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La Gazette du Plateau
25 mai 2014

Compte-rendu du Conseil Municipal du 24 mai 2014

Hier soir Conseil Municipal à la date prévue et à 20 heures.

J’arrive 2 minutes avant 20 heures et suis surpris par le peu de monde autour de la table.

Un comptage rapide, il manque pratiquement 7/8 élus.

Le maire déclare ouverte la séance à 20 heures avec quelques minutes seulement de retard.  Ce qui me choque en premier : voir arriver les retardataires les uns après les autres, prendre place comme si de rien d’était, le dernier avec bien ½ heure de retard.

À d’autres personnes qui m’ont fait la même réflexion, j’ai répondu que ne les connaissant pas j’avais pensé qu’elles travaillaient peut-être dans le médical et qu’elles avaient certainement cette excuse. Mais ce n’est pas le cas, d’autant plus quand on est retraité(e) !

45 minutes pour écouter deux intervenantes – non pas 2 intermittentes du spectacle – mais spectacle quand même avec rétroprojections de vues sur la faune et la flore du plateau.

Une fois fini début de la vraie séance, qui montre à quel point nos politiques prennent les Français pour des demeurés.

À devenir vraiment anar !

Il faut élire les électeurs représentant Hauteville pour les sénatoriales.

Le maire explique que la loi est la loi, qu’il faut procéder de cette manière, machine à calculer en main pour répartir les désignés pour la majorité et l’opposition.

Mais quel cirque ! À bulletin secret, dépouillement comme il faut. Terrible tension dans la salle pour les 7 malheureux spectateurs, à chaque fois entendre « Osons l’avenir »  ou « Mettons en avant nos richesses » !

Bien sûr pas d’énorme surprise, la même proportion qu’au Conseil, mais encore 45 minutes de perdues.

Ensuite le travail des commissions qui demandait 3 délibérations. Pour doter la mairie d’un ascenseur (490.000 €) tout de même. La commission idoine ne doit pas connaître le prix des Stannah ! Ensuite pour l’achat d’un engin de déneigement (60.000 €) et la troisième pour un contentieux avec un propriétaire.

Chiffre monstrueux quand les caisses sont vides.

Mais – et c’est là où on se demande si vraiment nos politiques ont vraiment le sens des réalités – sollicitation de l’aide parlementaire pour ces deux dossiers. 5.000 € pour l’un et la moitié pour l’autre ! La pilule sera plus facile à avaler, n’est-ce-pas ?

Arrive – pour moi - le clou de la soirée : l’acquisition par la commune à l’euro symbolique du bâtiment de l’IME-LA SAVOIE.

Passe d’arme entre monsieur Virard et le maire avec des arguments déjà entendus, mais j’ai failli avoir une attaque quand le maire a répondu à la question : que faire de ce bâtiment : par exemple faire des appartements locatifs !

C’est absolument se foutre du monde ou bien n’y avoir jamais mis les pieds, car cet immense bâtiment serait encore plus cher à rénover qu’à démolir.

Et ne pas savoir qu’en ville il y a des tas et des tas de logements ou villas vides faute de locataires ou de résidents partis sous des cieux plus cléments.

Et pendant que le maire se foutait de leur gueule, Virard et ses acolytes parlaient entre eux, cause toujours tu m’intéresses !

À dégoûter d’assister à ce spectacle, mais il faut persévérer, le faire savoir, qu’à la prochaine élection tous ceux qui « ont fait leurs preuves depuis 24 ans » ne soient plus éligibles.

Et en souhaitant que les réformes dont on nous bassine en ce moment – réduction du mille-feuilles administratif – auront fait en sorte que des structures plus professionnelles seront en place et efficaces.

On peut rêver, non ?

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