Conseil communautaire du 14 avril 2015

La réunion commencée avec un peu de retard  s’est terminée à près de minuit, mais avec du spectacle !

Dommage que si peu de personnes ne viennent y assister, c’est bien meilleur que beaucoup d’émissions télévisées ! Du suspense, des portes qui claquent, et c’est gratuit !

Contrairement au Conseil communal, pas d’ordre du jour distribué au public. Si c’est par économie, bravo, mais mesquin par rapport aux autres gabegies constatées à tous les échelons.

Le Progrès, lui, dispose des chiffres énoncés par les intervenants, son article rappelle ce que le public a entendu, une litanie de chiffres pratiquement tous négatifs, en commençant par ceux des dotations de l’état, annoncés, qui normalement auraient dû mettre en garde depuis longtemps, de façon à ne pas dépenser pour des investissements disproportionnés par rapport à la conjoncture.

Concernant les chiffres de la saison hivernale, malgré un enneigement exceptionnel et un  nombre important de visiteurs sur les nouvelles pistes, et qui en sont repartis enchantés, le déficit semble très important.

L’équipe actuelle a hérité de projets votés par la précédente. Elle doit en assumer la continuité, tâche difficile car les déficits qui se font jour semblent très importants.

Une ou deux saisons moins favorables seront catastrophiques pour les finances de la communauté.

Monsieur Balland, qui tient les comptes et dont c’est le métier voudrait freiner des 4 fers, et s’oppose au projet de forage d’eau chaude. Sera-t-il entendu ?

Le Plateau est très représentatif de la France. Tout le monde pense qu’il y a trop de couches au mille-feuille administratif, mais absolument personne – au niveau élus – n’est prêt à abandonner son poste.

Une phrase retient l’attention : « on ne va pas continuer longtemps notre petite popote » ! C’est très ambigu. Comment faut-il le prendre ? Lapsus, aveu ?

Preuve en a été encore une fois. Et une nouvelle étude votée à l’unanimité.

Ça fait un peu penser aux rapports de la Cour des Comptes.

Une solution arrivera inévitablement si rien ne se passe : une mise sous tutelle de la communauté et l’État seul aura son mot à dire.

Pour en finir, un dossier local qui va perdurer un moment : le Festival du Plateau. Deux mots en ressortent : malhonnête et beau gâchis.

Concernant le forage eau chaude, il avait été question il y a quelques temps de sommes avoisinant les 600.000 €, maintenant 59.000 € et en fonction du résultat 30.000 € pour des missions optionnelles. Peut-on savoir ce que ces mots veulent dire. Chauffage car eau froide ou re-étude car forer à 900 mètres est insuffisant ou encore autre chose ?

Le prochain conseil risque lui aussi d’être animé !