Hauteville-Lompnes - Conseil municipal

Conseil municipal du 26 mai 2015

Très peu de spectateurs, très très peu même !

À croire qu’il n’intéresse pas les habitants de la commune et pourtant dès le lendemain de ces conseils municipaux, nombre de bruits courent. Les murs de la mairie ont-ils des oreilles ?

Pour celui-ci qui s’est terminé relativement tôt, pas de nouvelles fracassantes. Monsieur le Maire commence par une mauvaise nouvelle : les naissances ne sont même pas la moitié du nombre de décès pour ce dernier mois.

Confirmation de ce que l’on voit en se promenant : des maisons à vendre, des commerces fermés, des friches, etc.

Ensuite, comme d’habitude, une litanie de chiffres pas faciles à comprendre. Réaménagement d’emprunts, nouvelle ligne de trésorerie, impayés sur certains budgets Eau et Assainissement et l’effacement des dettes d’une Sarl. Qui fait tiquer certains, mais vouloir récupérer cette petite somme reviendrait plus cher à la commune. Donc délibération et unanimité ou presque.

Arrive le Budget Général.

Monsieur le Maire se lance dans un monologue assez long pour expliquer que la mutualisation des moyens, la fusion de certains services seraient utiles par endroit, mais que l’état lui-même ne donne pas l’exemple.

Il reparle des revirements genre suppression des départements au profit des régions, que les dernières élections ont fait changer d’avis nos dirigeants, et que l’incertitude des quotas d’habitants pour la fusions de communes (10.000, 20.000, plus ou moins) fait qu’une décision pour se rattacher à telle ou telle autre commune, communauté – sans parler de Scot – devra être prise en fin d’année, dans la précipitation. Comme d’autres décisions prises récemment !

Et la somme de 113.000 € de baisse des dotations de l’État nous est annoncée pour cette année et les années à venir.

De quoi se serrer très fort la ceinture.

Arrive le moment où certains ont réagi vivement : on reparle de la garantie d’emprunt SEMCODA concernant la construction de logements rue des Villas.

Rappelons que La Gazette, suite à un article – une page même – du Progrès parlait de l’endettement colossal de cette structure. On y parle de la somme de 1 milliard et demi d’euros.

Et bien la commune se porte garante de prêts de 740.000 et 1.268.400 € !

Certainement aucun dirigeant ou responsable de cet organisme n’est venu ou ne sont venus un jour à Hauteville-Lompnes. Ils y auraient vu des maisons vides, des maisons à vendre, des friches d’immeubles d’habitation. Des propriétaires ont retiré leurs panneaux Maison à vendre car les prix de vente se sont écroulés et même bradés ne trouvent pas preneurs.

Et bien malgré tout, cet organisme veut construire des appartements et avec la garantie de la commune !

Devant le brouhaha, il a été dit que c’est la loi !

En étant poli, on nous prend pour des cons !

Monsieur Ferrari a eu une très belle formule : Hauteville possède des friches, elle va avoir des friches neuves !

Bravo, bien dit.

Mais malgré tout ce qui a été dit et entendu, délibération et vote à l’unanimité !

La tension a baissé, la fin du conseil pour traiter les questions diverses.

Parmi les annonces :

Pas de Marché de Noël cette année car les élections départementales auront lieu les dimanches 6 et 13 décembre. Impossible d’utiliser les locaux de la Salle des Fêtes. Dommage.

Le Provençal rouvrirait vers le 1^er octobre après une cure de jouvence.

Le 6 août le Festival sur un plateau reprend mais sous le nom de Âme de Théâtre en Bugey, avec une très belle programmation : Michel Galabru et Francis Perrin entre autres. Souhaitons-lui une aussi belle réussite que son prédécesseur.

Et surtout un solde positif, comme pour les précédentes dernières années.

Et nous aurons certainement l’occasion de revenir sur ce changement d’équipe et de nom !

Pour finir, Madame Treuvelot demande à monsieur le Maire de parler de la culture.

Qui selon celui-ci ne dépend pas de la mairie mais de la communauté de commune.

Mais culture ou Culture ?

Dans le premier cas, il ne reste que très peu de cultivateurs sur le Plateau et cette profession figure en tête de liste des professions au niveau suicides.

Dans le second, la Culture mérite-t-elle de coûter autant aux collectivités ? À se le demander quand on voit certaines « œuvres » exposées par-ci par-là !

J’ai le souvenir de mon père revenant du Centre Pompidou quelques jours après son inauguration. Outré ! « Il y avait un tas de charbon dernière une des portes d’accès. Et c’était une œuvre d’art ! » Il n’en était pas revenu !

Certainement un « artiste » subventionné.

Il fut un temps où les artistes ne l’étaient pas, se débrouillaient comme ils le pouvaient, et ne coûtaient rien à personne.

Il n’est peut-être plus dans les manuels scolaires, mais Bernard Palissy, ce céramiste a été obligé de brûler ses meubles pour faire fonctionner son four.

Vous vous rendez-compte ? Brûler des meubles de XVI^e – pas arrondissement, siècle ! Rien à voir avec l’assistanat !

Dernière chose : prochain conseil municipal le lundi 29 et le mardi 30 juin le conseil communautaire.

D’ici cette date, il y aura certainement du nouveau à vous annoncer.