Neige de culture (suite)
Lu dans la presse économique du samedi 17 janvier.
Les stations de ski à la conquête d’une nouvelle clientèle.
Il est dit, entre autres : elles doivent à la fois attirer davantage de touristes et pallier le manque de neige.
Pas besoin d’aller bien loin pour s’en rendre compte. L’article parlait de stations d’altitude qui malgré tout font ce constat et commencent à prendre des dispositions pour y remédier.
En attendant, la priorité est le manque de neige, qui a miné le début de saison. Le réchauffement climatique est d’autant plus inquiétant qu’il empêche les stations de basse altitude de produire de la neige de culture. Pour ces stations, la seule parade est de proposer plus que du ski (animations, gastronomie…). Si ces activités ne remplaceront jamais l’attrait de ski, elles contribuent à attirer un public plus large de familles.
Par ailleurs, les stations sont de plus en plus tristes le soir, elles ont perdu leur dimension festive des années 1980. Elles ne peuvent pas être de simples usines à ski !
D’autre part :
En quelques années, la neige de culture est devenue un complément indispensable, si tant est que les températures soient assez basses pour en fabriquer.
Et pour que la neige fonde moins vite, les professionnels de la montagne recréent aussi des alpages, et l’hiver, ils dament les pistes toutes les nuits pour tasser le manteau neigeux.
Alors, nous attendons des chiffres fiables, donnés par des études fiables, pour nous faire une idée plus précise.
Le réchauffement climatique semble irréversible, les années avec neige suffisante de plus en plus rares et des températures extérieures et au sol de moins en moins compatibles avec cette fameuse neige de culture.
Hauteville a commencé à en prendre conscience avec cette belle Piste aux Animaux, découverte de la faune, ses Déval’kart et Trottin’herbe, le parcours aventure.
À notre avis un début de prise de conscience, mais surtout pas engager des dépenses inconsidérées venant de dotations diverses qui risquent fort de ne plus arriver, car sans être pessimiste, l’avenir immédiat plombera les « loisirs ».