De minimis non curat praetor...

Ce proverbe latin trouve son entière signification au sein de notre commune : ''l'homme important ne se soucie pas des petites choses''. Ainsi, notre municipalité vote-t-elle une dépense de 480.000 € sans rechigner pour équiper la mairie d'un ascenseur, alors qu’il a déjà été démontré qu’il était possible non pas de détourner la loi, mais de procéder autrement.

L'opinion de la Gazette :

Pour être taquin, la proposition que nous avions émise de demander aux élus de se mettre à portée des personnes à mobilité réduite: en descendant l'escalier, en ouvrant un espace de réception au rez de chaussée, bref, en se mettant à portée des personnes pour lesquelles l'étage est une difficulté, semble hors de portée. Il ne fait pourtant aucun doute que la totalité des employés de la mairie répondraient favorablement et avec empathie à une telle demande.

Le respect des personnes à mobilité réduite doit aussi - et surtout - s'appliquer en dehors des 4 murs de la mairie, d'autant plus que ceci peut se faire à moindre coût.  

Pour ne prendre qu'un exemple, en taillant la haie et en entretenant le « bac à fleurs » au départ prévu pour orner mais laissé à l’abandon, avenue du 8-mai-1945 une mère de famille avec sa poussette (ou toute autre personne dont la mobilité est réduite) ne sera pas obligée, elle, de passer sur la route. 

Le trottoir d’en face impraticable au vu de sa largeur, cette mère de famille n’a pas le choix.

D’autre part, ce bel instrument SEPRA’TIK n’a de pratique que le nom, étant continuellement vide (pas de sacs à disposition). Alors étonnez-vous que des personnes laissent leurs cannettes vides par terre. 

Les finances de la ville ne sont pas à ce point réduites à zéro : simplement ce sont de petites choses dont on ne s'occupe pas.

Heureusement, il y a du positif en ce moment : le 17e festival théâtre sur un plateau fait salle comble. 

Merci aux organisateurs et bénévoles qui se donnent sans compter.